Pourquoi le coaching d’alignement
octobre 8, 2019 2019-10-08 14:28Pourquoi le coaching d’alignement
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L’origine de mon intérêt pour l’Humain…
Je me suis toujours intéressée à la psychologie. C’est d’ailleurs ce que je voulais faire après avoir obtenu mon bac. Le métier de « Psychothérapeute » n’étant pas réglementé à l’époque (ou du moins c’est ce que je croyais), et n’ayant pas pensé le moins du monde que j’allais devenir enseignante universitaire – et donc enseigner la psychologie- je me suis rabattue sur les sciences de gestion. En découvrant le module de Marketing, je suis d’emblée tombée amoureuse de la partie relative au comportement du consommateur. Je me suis donc spécialisée en marketing, et travaillé mes mémoires de Maîtrise et de Master sur une thématique très psychosociologique : La foule en magasin.
En cherchant un sujet pour mon projet de thèse, je voulais davantage me centrer sur le concept de valeurs. C’est alors que je suis tombée sur un article orphelin, qui n’a jamais donné suite à d’autres recherches, et qui tentait d’étudier le rôle des valeurs et des émotions dans l’expérience de consommation. Le concept reliant les deux premiers étant le concept de soi. Coup de foudre immédiat. Ma thèse a porté sur le rôle des valeurs et des émotions dans la formation de la fidélité des jeunes à la marque : la variable pivot étant la congruence de la marque avec l’image de soi et de soi social.
Mes retrouvailles avec ma passion…
Cet épisode étant clos, et étant devenue maman avec des ambitions professionnelles de taille, et une image de moi-même se voulant être « parfaite » dans TOUS les domaines (épouse, maman, fille, enseignante universitaire…la liste est encore longue), j’ai très vite développé la croyance que j’étais « une mauvaise maman », voire « une maman indigne ». Et c’est ainsi que j’ai entamé un cycle de formation en Programmation Neuro Linguistique avec l’idée « Je suis malade et je me soigne ».
En découvrant l’Index de computation, j’ai tout de suite fait le rapport avec ma thèse et mon intérêt envers les mécanismes internes de notre psyché. J’ai alors pensé que rien n’arrivait par hasard, et que je m’étais intuitivement réorientée vers mes premières amours. Je me suis ensuite formée à l’Hypnose Eriksonienne, et au Coaching personnel et professionnel. Cursus à travers lequel j’ai entrepris un véritable travail sur moi-même. Ce que j’ai cru avoir fait avec succès.
Quand j’ai terminé ma formation en coaching, je n’étais pas peu fière de cette nouvelle casquette professionnelle que je venais greffer sur les autres (enseignante universitaire, formatrice). Et j’avais alors hâte de rédiger mon mémoire de certification pour obtenir mon certificat (Mon EGO me pressait de brandir mon Certificat!!!).
Ce que j’ai découvert sur le métier de coach….
Seulement, en accompagnant des personnes en coaching individuel, sur des thématiques aussi nombreuses que diversifiées, j’ai commencé à comprendre l’utilité du Positionnement du coach dans un domaine en particulier. Etre Coach ne faisait plus de sens pour moi. Etre Coach de vie ou Coach en développement personnel ne me parlait pas trop non plus. Oui d’accord j’étais en phase d’être certifiée en coaching personnel et professionnel. Mais je ne savais pas comment me présenter ni me positionner par rapport au métier de coaching en général, et par rapport aux confrères qui exercent sur le marché.
Et j’ai saisis l’importance de la responsabilité que représente le fait d’accompagner des êtres humains sur leur chemin de vie. Alors j’ai lâché prise sur le délai de dépôt du mémoire de certification, et j’ai décidé que j’allais expérimenter le métier de coaching pour mieux le connaître bien sûr, mais également mieux me connaître moi-même, pour pouvoir trouver LE domaine qui s’aligne le mieux avec ce que je suis, et dans lequel je serai capable d’accompagner les personnes qui viendraient vers moi. Il fallait donc que ce choix vienne non seulement d’une réflexion sollicitant le mental, mais qui serait également de l’ordre de l’expérience, du ressenti, du kinesthésique. Un positionnement qui viendrait traduire un alignement que j’aurai trouvé, quand le moment sera venu. Un alignement qui me permettrait d’être ce que je suis à l’intérieur comme à l’extérieur, et qui ferait de moi ma propre carte de visite . Un alignement de mon étoile personnelle avec mon étoile de coach !!!!!
Le temps de l’orage…
Gardant toujours mes ambitions professionnelles en tête de liste de mes priorité, j’ai connu en 2017 l’année la plus folle de toute mon existence, ce qui s’est très vite soldé par un burn-out. J’ai alors pris conscience qu’il était vraiment important de réexaminer RÉELLEMENT mes priorités, et de me connecter à moi-même à une profondeur encore plus abyssale que celle que j’avais jusque là atteint. C’est alors que j’ai revu mes priorités et pris des décisions que je devais mettre en exécution à la rentrée universitaire. Et ce n’est qu’au moment où j’ai vraiment mis en œuvre la première décision que j’avais prise, que le séisme à l’intérieur de moi a été déclenché. En diminuant l’énergie accordée au domaine de vie professionnel, je me retrouvais à « Ne rien faire » (c’est-à-dire à enseigner uniquement!!!), confrontée à moi-même. Et je me suis alors rendue compte que je n’appréciais guère ma propre compagnie. Une dépression post burn-out s’est donc installée.
Refusant de me faire accompagner par un quelconque médecin ou thérapeute, j’ai entrepris une démarche d’auto-coaching qui, je le savais d’avance, allait être intense et douloureuse, mais que je m’étais promis qu’elle serait dans l’authenticité, la vérité et la transparence totales. J’ai du me dire des choses pas très gentilles, confronter mes peurs et les apprivoiser, et faire la paix avec les parties en moi, qui avaient toutes de bonnes intentions pour moi, mais que le conflit qui les opposait venait à bout de mes forces et de mon énergie. Je me suis laissée emportée par cet orage que j’ai volontairement provoqué à l’intérieur de moi. Je me suis abandonnée à la déconstruction de mes processus internes, pour témoigner de leur renaissance sous un nouveau jour. Celui qui me permettait d’être ce que je suis, et qui m’offrait le luxe d’être égale à moi-même de l’extérieur comme à l’intérieur, d’être congruente, d’être alignée avec moi-même.
Après la tempête, le bilan et les leçons….
Et quand je repense à l’Index de computation, je ne peux que consolider ma croyance que la clé du bonheur, de la paix avec soi-même, et de la sérénité, réside dans l’alignement de nos pensées et de nos actes, en apprivoisant nos émotions, en les accueillant et en se réconciliant avec ce qui les fait naître en nous.
Etre aligné est loin d’être une question de contrôle de ses dires et actes à travers le mental. Etre aligné avec soi-même, c’est se connecter à son enfant intérieur, à son « soi véritable », et l’accepter tel qu’il est, l’accueillir avec ses qualités et ses défauts, ses forces et ses faiblesses, et l’apprivoiser pour pouvoir l’accompagner dans les défis qui s’offrent à nous tous les jours.
Aujourd’hui, je partage ce que j’a appris…
Ce que j’ai appris de cette expérience, c’est que la perfection est une illusion qui nous rend aveugle devant les choses essentielles qui sont à portée de main, et qui nous empêche de profiter de ce qui est ici, là et maintenant. Ce que j’ai appris, c’est que l’imperfection est une bénédiction qui nous offre l’opportunité de nous améliorer chaque jour, qui nous donne la motivation de recommencer avec les apprentissages que nous avons tiré de nos expériences, et de faire de notre mieux avec les conditions du moment, sans attente de résultats. Juste expérimenter, tirer les enseignements, réajuster, profiter, et…..vivre.
Ce que j’ai appris, m’a donné très envie d’accompagner les personnes qui le désirent à le découvrir par eux-mêmes.
Et la page sur laquelle vous vous trouvez vit le jour…[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]