La communication

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La communication: ou l’instinct de survie…

Communiquer est l’acte le plus banal et le plus naturel qui puisse exister. Essentiellement parce qu’il constitue un préalable indispensable à notre existence, et à l’existence tout court. Tout sur terre communique. Une plante fanée nous communique son besoin d’être arrosée, les nuages communiquent l’approche d’une averse, un bébé qui pleure communique son besoin d’être réconforté, et l’expression des yeux peut communiquer aussi bien l’amour que la haine.

Ne pas confondre communication et Langage

Communiquer ne se limite pas à un échange verbal d’informations. « Dire », « parler » et « Dialoguer » sont autant de vocables qui désignent communément l’usage du langage. Seulement, tout comme il n’y a pas de non comportement, il n’existe pas un état de non communication.  Aussi, la communication passe par tout ce qu’on dit, mais également par nos silences, et par tout ce qu’on fait, même quand nous ne faisons absolument rien, puisque ne rien faire peut être considéré une activité en soi, qui peut conduire à bien des interprétations.

Communication verbale et non verbale

Le volet non verbal dans une communication est celui qui donne le plus de sens à ce qui est effectivement dit. La fameuse statistique qui indique que 93% de notre communication passe par le non verbal contre 7% pour le verbal – et que plus précisément, 55% passe par nos comportements observables, et 35% par notre para-verbal (ton de la voix, volume, débit, rythme, prononciation…) -en est bien la preuve.

Notre communication avec le monde extérieur n’est que la partie visible de l’iceberg

Cependant, ce qui octroie son importance au volet non verbal de la communication au détriment du verbal, est moins sa contribution incontestable dans l’acheminement de l’information d’un sujet A à un sujet B, que le fait qu’il soit en quasi-totalité en dehors du champ de notre conscience. Aussi, toute défaillance dans la communication doit être traitée non pas au niveau visible de sa manifestation, mais bien dans les profondeurs abyssales de notre inconscient (Modèle de l’Iceberg). C’est la raison pour laquelle l’alignement tête-cœur-corps est indispensable pour une communication authentique, congruente, et qui reflète avec fidélité à l’extérieur, ce qui se passe à l’intérieur.

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