Développer la qualité relationnelle
juillet 14, 2019 2019-11-29 12:11Développer la qualité relationnelle
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Créer du lien, apprivoiser l’autre et se laisser apprivoiser par les autres, représente un besoin vital pour l’espèce humaine. Le besoin d’être rassuré d’appartenir à un ensemble plus grand que lui, qui l’engloberait dans sa totalité, qui le protégerait de la solitude et préviendrait de l’esseulement. Le besoin d’être accepté, aimé et respecté.
La relation de soi à soi: tout commence ici!
Le rapport aux autres est d’abord défini par le rapport que nous entretenons avec nous-mêmes. Oscar Wilde ne disait-il pas que « La beauté est dans les yeux de celui qui regarde »? Comment dans ce cas demander à être aimé et accepté si nous-mêmes nous n’y arrivons pas? Comment prétendre vouloir être tolérant et bienveillant avec les autres, et leur demander la même chose en retour, si nous ne sommes pas capables de nous pardonner à nous mêmes, d’accepter nos imperfections et nos zones d’ombre, de ne pas honorer nos zones de lumière, et parlons à nous-mêmes d’une manière dédaigneuse?
Crée et développer des relations saines avec les autres exige de nous de nous réconcilier d’abord avec nous-mêmes. C’est seulement à partir de ce moment que nous pourrons aborder l’autre comme une continuité de nous-mêmes, comme notre miroir dont la mission est de nous permettre de nous redécouvrir indéfiniment, et d’accéder aux clés de la connaissance de soi, de l’autre, de l’Homme, et de l’Humanité, car au final, nous ne sommes qu’UN…
La relation de couple
Qui ne rêve pas de trouver son âme sœur? Cette personne avec laquelle le silence est supportable, avec qui on se comprend sans avoir même à dire les choses, à qui on peut tout dire, et de qui on peut tout entendre…
Déjà que la relation de soi à soi est compliquée, imaginez donc ce que peut être la relation entre deux personnes, qui ont chacune un rapport à soi unique, et différent de l’autre. Si on y ajoute le rapport que chacun entretient aux autres et à la vie en général, ainsi que son rapport au Masculin / Féminin en particulier, et qu’en plus chacune des deux personnes impliquées dans cette relation, n’a aucun regard sur le rapport de l’autre à lui-même, aux autres, et à la vie de manière générale, et que- pire encore- si chacune de ces personnes n’est même pas consciente de son rapport à elle-même, aux autre et au monde! Ouuuuuffff….. vous suivez toujours! Eh bien, les chances d’accéder à une relation amoureuse passionnante, sereine et harmonieuse à la fois, sont très minces.
Vous l’aurez compris, la relation de couple n’est pas la fusion de deux êtres pour n’en former qu’un, ni la fusion de l’un des deux dans l’autre, niant ainsi sa propre identité. Être en couple, c’est s’aimer et s’accepter dans son individualité, respecter l’autre dans sa différence, s’affirmer avec assertivité et bienveillance, partager, communiquer, et s’ouvrir à l’autre sans peur d’être jugé.
Comment cela est-l possible me diriez-vous? Eh bien, il n’y a pas une recette magique à appliquer. Mais je peux partager avec vous mon idée sur les ingrédients qui pourront faire réussir la vôtre: L’amour désintéressé et inconditionnel, l’amitié, la complicité, un grain de folie, la confiance en soi et en l’autre, le partage…. mas également arrêter de se conformer à l’image que nous croyons faussement que l’autre attend de nous, arrêter d’avoir des attentes irréalistes et surtout ignorées par l’autre, assumer sa part de responsabilité dans les situations conflictuelles…
Tout ce qui précède est le fruit d’un long chemin périlleux, où le seul mot d’ordre et d’être aligné avec soi-même, et d’adopter une communication bienveillante aussi bien avec soi-même qu’avec son autre 😉 .
La relation Parents-enfants/ Parents-Ados
La parentalité est l’une des plus belles expériences qu’il nous soit donné de vivre. Seulement, il y a un prix à payer. Celui de n’avoir jamais eu une seule idée sur ce statut, puisque qu’il n’y a pas d’école de Parents. Ceux qui ont des enfants vous diront qu’ils ont du se débrouiller tous seuls, et que- combien-même ils se sont préparés à accueillir leurs bébés tant attendus, et imaginé les plaisirs de la parentalités, ils ont du se heurter à la réalité des coulisses de ce métier sans fiche de poste!
On ne nous apprend pas à devenir parent. Pourtant, dès que nous en devenons un, chacun a son mot à dire et un avis à donner, et des critiques (des tonnes de critiques) à émettre. Alors que, à la fois comblés de joie et désemparés devant ces êtres aussi mignons que redoutables, nous faisons de notre mieux pour être des parents PARFAITS!
D’ailleurs, c’est quoi un parent parfait? Si ça peut vous rassurer, il n’y en a pas! Et il n’y en aura jamais. Il n’y a que des parents qui font de leur mieux, et qui apprennent à être parents dès le premier jour, et ce tous les jours de leur existence. Ce sont des bricoleurs, des patchworkers qui font avec ce qu’il ont, avec ce qui vient, et avec ce qu’ils ont appris, et qu pour la plupart, ne sont pas conscients de leurs conditionnements, et qui soit reproduisent les schémas de leurs propres parents, soit rompent avec le modèle parental. Dans l’un ou l’autre des cas, ils fonctionnent en mode pilotage automatique, et ne sont pas présents à ce qui se passe au moment où ils (ré)agissent avec leurs enfants, représentant à la fois leur prolongement et leur antithèse. Et les comportements des parents avec leurs enfants ne sont pas toujours (je dirais même sont souvent) pas très ressemblant à l’image du père ou de la mère dans laquelle on s’est projeté(e).
Résultat: relations conflictuelles avec les enfants, et en particulier avec les ados, qui à l’âge de la puberté commencent à revendiquer leur droit à se défaire de leurs « pères » préférant les remplacer par leurs « pairs »!
Comment alors améliorer notre relation avec les êtres qui nous sont les plus chers, et qui pourtant nous causent autant de soucis! La clé réside encore, à mon sens, dans l’alignement et la communication. L’alignement concerne le parent à qu il serait libérateur de porter son regard à l’intérieur de lui pour identifier ses peurs et ses mécanismes internes qu’il projette inconsciemment (et parfois injustement) sur ses enfants. en étant aligné et dans la vérité avec eux, il leur transmet le secret de la paix intérieur: être soi-même. La communication sera le résultat concret de ce travail d’alignement, instaurant un climat de sécurité, de bienveillance, de compréhension, de tolérance, de d’expression, de complicité, de collaboration, de négociation et de recherche de solutions.
Réussir sa relation avec ses enfants/ados, c’est accepter ces paroles sages de Khalil Gibran:
Vos enfants ne sont pas vos enfants. Ils sont les fils et les filles de l'appel de la Vie à elle-même, Ils viennent à travers vous mais non de vous. Et bien qu'ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas. Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées, Car ils ont leurs propres pensées. Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes, Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves. Vous pouvez vous efforcer d'être comme eux, mais ne tentez pas de les faire comme vous. Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s'attarde avec hier. Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés
Les relations au travail
Travailler c’est être au contact avec d’autres personnes. Des fournisseurs, des clients, des partenaires, des collègues, des supérieurs hiérarchiques, une équipe à gérer, le coursier, la secrétaire, les stagiaires, et tous les autres spécimens possibles et imaginables. Avec un tel tableau, les compétences communicationnelles et la gestion relationnelle avec tous et chacun de ces protagonistes sont mises à rude épreuve.
Hors mis le fait d’aimer ou pas son travail (et qui peut être un facteur déterminant dans la qualité relationnelle d’une personne avec ses collaborateurs), il y a, là encore, ce qu’on appellerait la responsabilité de la personne dans la définition de la nature et du type de relations qu’elle entretient avec chacune des personnes avec lesquelles elle est amenée à travailler (et don à communiquer).
D’où l’intérêt de vérifier à quel point nous sommes alignés avec nous-même et à quel point notre communication externe transmet fidèlement ce qui se joue en nous dans le cadre de chacune de ces relations. C’est dans ce sens qu’être conscient de ses mécanismes internes, de ses besoins, de ses valeurs et de ses émotions peut s’avérer très utile pour pouvoir s’engager dans une communication non violente qui permet à chacun d’aborder l’autre avec empathie, tout en pratiquant l’auto-empathie. Dans le meilleur des cas, toutes les parties impliquées adopteraient cette démarche de communication claire, responsable, dans le respect, sans accusations, dans l’écoute active, et dans l’objectivité, pour des relations de qualité et un meilleur vivre ensemble.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]